C’était le thème de la 21ème rencontre du Club Confluence organisée par Augur Associates.

Le chanvre, et son incroyable capacité à stocker des quantités importantes de carbone en quelques mois (15 tonnes de CO2 par hectare et par an), apparait forcément comme l’alternative idéale aux solutions actuelles du BTP plutôt émettrices de CO2 et polluantes.

Pour autant ce matériau naturel, connu de l’homme depuis des millénaires, peine encore à se faire une place de choix sur le marché.

Les crédits carbones, émis grâce à la séquestration longue durée du carbone biogénique contenu dans la plante, sont-ils une opportunité pour structurer les filières locales et accélérer le passage à l’échelle de ces solutions ?

La réponse à cette question semble positive. La comptabilisation du carbone devient de plus en plus précise, grâce à une meilleure traçabilité et transparence sur les volumes séquestrés, et le marché de la vente de Crédits Carbone se structure grâce à des cabinets comme Augur Associates.

C’était très enrichissant de pouvoir débattre en compagnie de Arthur Lacaine, COO de Carbon Fields et mouloud behloul, Directeur Innovation et Construction Durable chez Lafarge France sur ces sujets ainsi qu’avec l’assemblée présente constituée de financiers, de promoteurs et constructeurs, d’industriels et d’acteurs de la filière.

L’industrialisation des solutions constructives intégrant du chanvre ou d’autres matériaux biosourcés associée à la capacité de générer des Crédits Carbone sont réellement de nature à transformer profondément la manière de construire et rénover nos bâtiments.