Proposer aux acteurs de la construction et de la rénovation de bâtiments, des solutions constructives industrielles biosourcées, simples, performantes et durables, qui répondent de manière globale aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du secteur.
La Construction Hors-Site,
une opportunité pour la construction durable
Modèle d’industrialisation novateur qui consiste à modéliser des éléments de construction (murs, façades, planchers, toitures…) avant de les fabriquer en usine, puis de les acheminer sur le chantier pour qu’ils soient assemblés, la construction hors-site apparait comme une alternative intéressante pour les chantiers à faible impact avec une réduction importante des émissions de CO2, de la consommation d’eau, des déchets et d’un certain nombre de nuisances dont le bruit notamment.
Du sur-mesure adapté aux contraintes architecturales
Il ne s’agit pas d’imposer aux acteurs de la construction des modules standards qui limiteraient la créativité, mais bien de travailler en amont avec les maitres d’ouvrages et les maitres d’œuvre pour concevoir des bâtiments performants, adaptés au changement climatique et durables.
Chiffre Clé : En moyenne, la construction hors-site permet de réduire d’un tiers le temps nécessaire à la production d’un bâtiment et de ne pas subir totalement les intempéries.
A travers la construction hors-site, Biostructure souhaite favoriser l’introduction massive de matériaux biosourcés dans la construction et la rénovation de bâtiments en apportant des solutions performantes et économiques sur l’ensemble de leur cycle de vie.
Les matériaux biosourcés,
une alliance profitable avec la nature
Les matériaux biosourcés sont des produits d’origine animale ou végétale tels que le bois, le chanvre, la paille, le miscanthus ou la laine de mouton.
On utilise différentes parties de la plante, souvent peu valorisées, ou de l’arbre qui seront transformées pour fabriquer des matériaux isolants en général, soit à base de fibres (bois, chanvre, lin) soit de granulats (bois, chanvre, miscanthus, riz,…).
Ces granulats, mélangés avec un liant naturel, vont former des bétons de granulats végétaux.
L’introduction des matériaux biosourcés dans la construction est le meilleur moyen d’abaisser fortement l’impact carbone de la construction et de lutter contre la raréfaction des ressources.
En effet, en dehors du bois qui a un cycle de croissance assez long (30 à 40 ans), les autres plantes sont annuelles et donc renouvelables rapidement.
Les biosourcés d’origine végétale se distinguent en général par leur capacité à stocker du carbone biogénique pendant leur phase de croissance par le biais de la photosynthèse.
Ce carbone est stocké dans les fibres des matériaux biosourcés comme le bois, le chanvre, et séquestré pendant toute la durée de vie du matériau en place.
En construisant avec ces matériaux biosourcés, on crée des bâtiments qui deviennent eux- mêmes des puits de carbone, une stratégie naturelle pour compenser une partie des émissions de gaz à effet de serre générées par d’autres secteurs.
Chez Biostructure, nous avons choisi de faire des matériaux biosourcés notre marque de fabrique. Nous proposons des solutions qui incorporeront du bois, du chanvre, du lin, du miscanthus et globalement toute matière biosourcée pouvant être valorisée industriellement pour apporter une réponse viable et performante aux besoins du bâtiment.
Écologie industrielle & territoriale
Un projet de territoire
La notion de territoire est au centre de la stratégie de Biostructure et se traduit par 3
engagements :
- Utiliser des ressources naturelles disponibles localement
- Adresser des marchés locaux, dans un périmètre de 250 km maximum autour des unités de production.
- Déployer une chaine de valeur totalement circulaire à l’échelle d’un teritoire sur l’ensemble du cycle de vie
L’objectif est de créer un maximum de valeur sur le territoire choisi tout en limitant au maximum les flux de matières et de produits.
Le territoire de Riom Limagne & Volcans et la Région Auvergne Rhône-Alpes soutiennent l’implantation de la première unité Biostructure au sein de l’Éco-Parc de Châtel-Guyon (63140).
Le choix du chanvre, une évidence
Plante millénaire, le chanvre industriel (Cannabis Sativa) occupait 180 000 ha de surfaces agricoles au XVIIIème siècle.
Tombée dans l’oubli avec l’avènement des fibres synthétiques, la plante connait un regain de croissance planétaire au XXIème siècle. La culture du chanvre est très écologique :
- Pas d’OGM
- Pas d’intrants phytosanitaires
- Zéro déchet : toute la plante est valorisée
- Sans irrigation et nécessite moins d’eau que la plupart des cultures
- Améliore la qualité des sols et des eaux d’infiltration
La France est leader européen pour la culture du chanvre avec 22 000 ha en 2024.
Chiffre clé : 1 ha de chanvre stocke 15 T de CO2 chaque année
Zéro déchet sur l’intégralité de la chaîne de valeur
Un des plus importants challenge relevé par Biostructure est celui de ne produire aucun déchet, du champ au chantier.
Ainsi, en usine, les déchets bios (bois, chanvre) seront éliminés par pyrolyse afin de produire de l’énergie. Le résidu de la cuisson, le biochar, sera valorisé comme fertilisant dans l’agriculture.
La fabrication de produits sur-mesure et livrés sans emballage plastique doit permettre de supprimer les déchets sur le chantier.
Une chaîne de valeur intégrée
En choisissant de recourir à des ressources locales, avec un process de fabrication qui fait la part belle aux énergies renouvelables et à destination de chantiers de proximité, Biostructure souhaite limiter au maximum les flux de matières et de produits en amont et en aval de la production.
L’essentiel de la valeur générée profite au territoire.